Comme le veut la tradition à Aflao Sagbado, chaque début d’année, les garants des us et coutumes se réunissent au Palais cantonal pour rendre hommage au trône et échanger des vœux de nouvel an avec le numéro un du palais.
Cette tradition a été une fois de plus respectée ce samedi 3 février 2024 à Sagbado. Les chefs des villages, les Agbotawo, les régents, la délégation musulmane, des prêtres vodous, des représentants d’églises et quelques cadres locaux se sont retrouvés au Palais pour participer à cet exercice en présence de Togbui Edem Sémékonawo, qui, après avoir été choisi par ses pairs comme garant des us et coutumes d’Aflao Sagbado, n’attend plus que son décret de reconnaissance officiel.
Il a exprimé sa gratitude envers les chefs coutumiers pour cette démarche et en a profité pour leur prodiguer des conseils judicieux.
« En 2024, nous devons œuvrer pour renforcer la paix et la cohésion sociale dans notre canton. Ce sont des valeurs chères à notre Chef de l’État et c’est une recommandation de nos ancêtres. C’est ensemble que nous allons construire cette belle cité. Nous devons revoir nos pratiques et devenir des acteurs coutumiers impliqués pour le bien-être et le développement de nos populations », a-t-il déclaré.
L’événement a également été l’occasion d’une réflexion approfondie. Togbui Edem Sémékonawo a encouragé ses pairs à œuvrer pour la revalorisation du patrimoine coutumier d’Aflao Sagbado, notamment en abordant des questions telles que les divinités tutélaires, l’union entre les Assafos, la création de comités pour les ressortissants des différentes ethnies résidant à Aflao Sagbado, etc.
Il a également annoncé des retraites de formation prévues au cours de l’année pour renforcer les capacités des chefs traditionnels du canton.
Les idées de Togbui Edem Sémékonawo ont été chaleureusement accueillies par l’assistance, qui a prié en lui souhaitant la santé, la longévité, davantage de sagesse et la paix intérieure.
« Sans l’union, nous ne pouvons pas relever les défis. Nous devons être unis et tous engagés pour le développement de notre pays. C’est ce que le Chef de l’Etat nous demande. Notre prière, c’est de voir aussi nos sœur et frères Aflao occupés de hautes fonctions dans notre pays », a martelé Kossi Dogbé, cadre du milieu.
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Le Saint
la valorisation de nos coutumes est honorée quand la chefferie traditionnelle prend la première place et met vraiment l’accent là où il faut