
C’est parti pour le 9ème Congrès panafricain à Lomé. Le président du Conseil, Faure Gnassingbé a officiellement ouvert les travaux ce lundi au Palais des congrès de Lomé en présence de plusieurs personnalités entre autres des chefs d’État, des ministres, des universitaires, et des représentants de la diaspora africaine et afro-descendante.

Cet évènement prévu jusqu’au 12 décembre prochain et soutenu par l’Union Africaine vise à aborder des défis majeurs qui préoccupent l’Afrique aujourd’hui, notamment la sécurité, l’industrialisation, la transition climatique, la migration, et les innovations numériques. Un point crucial sera la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale au XXIᵉ siècle.
« Ce 9e Congrès arrive à un moment où l’Afrique n’est plus périphérique. Elle n’est plus silencieuse. Elle est jeune. Elle est forte. Elle est ouverte au monde, et déterminée à ne plus être modelée par d’autres », a déclaré Faure Gnassingbé
Depuis sa première édition à Londres en 1900, le congrès panafricain constitue un forum essentiel de réflexion et de plaidoyer pour les peuples africains. Il a servi de tremplin lors des luttes pour l’indépendance et l’unité du continent, tout en promouvant la reconnaissance de la dignité des populations afro-descendantes.
À Lomé, les délégués discuteront notamment de la revendication de sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que d’une représentation équitable dans les institutions financières internationales. Le Congrès promet ainsi de poser les bases d’une nouvelle ère, orientée vers une coopération et une solidarité accrue entre les nations africaines.
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