Pour avoir refusé d’honorer l’ordre supérieur, le gouvernement burkinabè a décidé de dissoudre l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et Forêts.
D’après une source, cette dissolution est justifiée par un mouvement d’humeur d’une partie de ses membres et leur refus de rejoindre un autre site, suite à des instructions données pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins.
Selon le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, l’unité a opposé une fin de non-recevoir aux instructions de repli vers un autre site dans le Centre-ouest. En conséquence, après avoir été sommée de regagner Ouagadougou, l’unité aurait pris en otage le Directeur général des Eaux et Forêts, empêchant toute sortie. Après des négociations, l’unité a finalement été désarmée.
Qualifiant les faits de très graves et inadmissibles, en violation du règlement de discipline générale des Eaux et Forêts, le ministre a procédé à la dissolution de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et Forêts.
« Les 165 membres de l’unité qui sont rentrés en mouvement seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur », a souligné la source.
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