Gouvernance locale : L’ONG CAFE et AWDF préoccupées par la faible participation des femmes

Dans le cadre de son projet : « consolidation, renforcement de militantisme et l’efficacité des femmes dans la gouvernance locale », l’ONG CAFE (Cercle d’Aide Femme-Enfant) poursuit sa mission pour la promotion de la femme.

Avec l’appui financier de Africa Womens Developpment Fund (AWDF), l’organisation a outillé du 9 au 10 juillet 2024 à Lomé, plus d’une cinquante de jeunes femmes venues de divers horizons de la capitale sur l’engagement civique, le Leadership et le plaidoyer.

Au cours des deux jours de formations, les participantes ont été édifiées sur les droits et responsabilités civiques des femmes ; le leadership politique ; le réseautage et l’engagement citoyen ; le développement personnel et les compétences de communication ainsi que l’entrepreneuriat ; la technologie et les compétences avancées pour les femmes.

Gouvernance locale : L’ONG CAFE et AWDF préoccupées par la faible participation des femmes

« Après ces deux jours de formation, j’ai eu à retenir beaucoup de choses notamment l’importance du leadership politique pour nous les femmes, nos droits et devoirs en politique. Les formateurs étaient à la hauteur c’était une formation très inclusive. C’est l’occasion pour moi de remercier l’ONG CAFE et son partenaire pour cette initiative parce qu’il y a pleine de choses que je ne connaissais pas et je pense qu’à travers cette initiative, j’ai appris beaucoup de choses et je prie pour que CAFE puisse continuer afin de nous aider à s’améliorer », a confié Mlle GNILOUSSE Nara Raïssa, agronome de formation et entrepreneur, membre de l’association AERNMS.

Pour l’ONG CAFE, l’idée est de renforcer les capacités de plus de 340 jeunes femmes pour une participation effective et efficace à la gouvernance et au développement afin de contribuer à l’atteinte de l’équité et l’égalité genre inscrit au cœur de la feuille de route gouvernementale 2025 en son axe 3 et des Objectifs de Développement Durable (ODD5).

« Nous faisons face à une dure réalité, les femmes et les jeunes femmes restent sous-représentées dans les sphères décisionnelles et cette sous-représentation constitue un défi criard. Quand nous prenons les élections législatives et régionales passées, vous aller constater que nous avons que 21 femmes sur les 113 à l’assemblée nationale, ce qui constitue 18,6% et dans ça, on a que 3,3% de jeunes femmes. Vous voyez que c’est un peu lamentable pour la prise en compte des besoins réels des femmes et au niveau des régionales dans les 179 conseillers élus, on a que 28 femmes et là on ne peut même pas quantifier le nombre de jeunes femmes qui participent à cette instance locale de prise de décision. Donc ça suppose que nous devons travailler avec elles-mêmes, renforcer leurs capacités pour qu’elles puissent vraiment participer à tout ce qui est la gestion des affaires communales, régionales et nationales », a martelé Mme Sonia Mokpokpo DOSSEH, Directrice exécutive de l’ONG CAFE.

Notons que c’est une série de formation lancée par l’ONG CAFE et son partenaire financier AWDF avec pour objectif de renforcer les capacités de plus de 340 jeunes femmes. Elle a pour cible, les étudiantes, les femmes des chambres du métier, les femmes du marché, les femmes des CDQ, les influenceuses et les femmes des organisations de la société civile.

La Rédaction

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