À l’approche des manifestations des 26, 27 et 28 juin annoncées sur les réseaux, un collectif de jeunes d’Adakpamé, quartier périphérique de la capitale togolaise, a fait entendre sa voix.
C’était le samedi 21 juin dernier sur le terrain du Chef Maglo à travers un rassemblement . Leur message était clair : apporter leur soutien à la sortie des chefs traditionnels de la localité, qui sont contre toutes les manifestations non autorisées sur les territoires d’Adakpamé.
Unis dans leur message, les jeunes souhaitent mettre en avant l’importance de la paix, de l’ordre public dans leur communauté et le respect des lois du pays.
« On peut toutefois faire des marches, mais nous, les jeunes d’Adakpamé, ne voulons plus faire ces bêtises. Nous ne voulons plus qu’on nous frappe encore, qu’on nous arrête encore, nous avons trop souffert. Ces personnes qui sont à la diaspora et nous disent de marcher, qu’elles viennent pour qu’on marche ensemble, ils n’ont jamais été arrêtés ni elles, ni leurs enfants. Nous nous voulons la paix pour construire notre Adakpamé », ont-ils lancé.
Cette déclaration souligne un sentiment croissant de lassitude face aux troubles. Les jeunes d’Adakpamé souhaitent tourner la page sur les violences passées et aspirent à un environnement où la sécurité et la tranquillité règnent.