Baltasar Ebang Engonga, alias “Bello”, ancien patron de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), vient d’écoper de huit ans de prison ferme et d’une amende de plus de 125 millions de FCFA. Motif : détournement de fonds publics, dans une affaire qui secoue jusqu’aux hautes sphères du régime Obiang.
Jugé avec cinq autres responsables, Baltasar aurait perçu d’importantes sommes pour des missions déjà prises en charge par l’État. Des montants allant jusqu’à 190 000 euros auraient ainsi discrètement glissé dans ses poches.
Mais ce qui a définitivement propulsé “Bello” sous les projecteurs, ce sont les sextapes ayant fuité alors qu’il était déjà en détention préventive. Filmé dans des lieux officiels avec plusieurs partenaires, parfois proches du pouvoir, il est devenu malgré lui un symbole sulfureux de l’impunité et des dérives de certaines élites.
Cette affaire relance les critiques sur la transparence au sein de l’administration équato-guinéenne, et laisse présager de possibles règlements de comptes internes.
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Jivarelle BOYA (Stagiaire)