La Faîtière des Associations des Marchés du Grand Lomé (FAMaL) se montre de plus en plus préoccupée par la santé et le bien-être de ses membres.
En marge de sa réunion mensuelle et statutaire tenue le dimanche 12 octobre 2025 à Sogbossito (nord-ouest de la capitale), cette organisation faîtière a organisé une importante séance de sensibilisation axée sur la lutte contre le cancer. La communication, animée par la Directrice Générale du Centre International de Cancérologie de Lomé (CICL), Dr Rose Adjenou, a porté XVB Bessentiellement sur les facteurs de risque, les manifestations, les traitements et les mesures de prévention du cancer. Une attention particulière a été accordée au cancer du sein, au cancer du col de l’utérus et au cancer de l’utérus, avec des explications approfondies à l’appui.
Selon les données officielles, plus de 5 000 Togolais sont touchés chaque année par le cancer, avec plus de 3 000 décès recensés, soit une moyenne alarmante de 8 décès par jour.
« C’est un cri de cœur que nous lançons face à ce fléau qui continue de semer la désolation dans les foyers. Le cancer persiste, mais malheureusement, plusieurs facteurs entravent la lutte, notamment les difficultés financières. Ce manque de moyens pousse certaines femmes à cacher leur maladie, faute de pouvoir payer les frais médicaux. C’est là un véritable problème qui coûte des vies », a déploré Dr Rose Adjenou.
Face à cette situation, la spécialiste de la santé a exhorté les femmes à pratiquer régulièrement le dépistage précoce, seul moyen efficace de détecter la maladie à un stade curable. À cet effet, les participantes ont été formées à l’auto-palpation des seins et à d’autres techniques de détection précoce, afin de favoriser une prise en charge rapide, efficace et moins coûteuse.
« Un cancer détecté tôt peut être traité, et dans bien des cas, guéri. Chaque femme doit faire du dépistage un réflexe. Au moindre signe inhabituel au niveau du sein, il faut immédiatement se rendre à l’hôpital », a-t-elle insisté.
Toutefois, le coût élevé du traitement reste un obstacle majeur. D’où l’appel à une solidarité nationale pour soutenir les patientes. La mise en place d’un fonds de soutien est vivement souhaitée.
Du côté de la FAMaL, le message a été bien reçu. Les participantes se sont engagées à jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre le cancer.
« Les enseignements reçus aujourd’hui nous interpellent. Nous devons devenir des ambassadrices de cette lutte, investir dans la sensibilisation et réfléchir à des actions concrètes, notamment le soutien aux centres de santé, voire la création d’un fonds d’appui. Nous allons intensifier la sensibilisation au sein de nos marchés afin de susciter une véritable prise de conscience. Le Président du Conseil et le gouvernement font leur part, nous devons aussi faire la nôtre. L’État, c’est nous tous », a déclaré la Sénatrice Pascaline Dangbuie, Présidente de la FAMaL.
Elle a, par ailleurs, exhorté ses consœurs, présidentes des différents marchés, à s’informer et à s’éduquer davantage sur la question, tout en évitant les fake news et l’usage abusif et illégal des réseaux sociaux.
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