Le Travail domestique non rémunéré (TDNR) est un concept peu connu par beaucoup de personnes. Ici, il s’agit des soins familiaux, c’est-à-dire ceux qui restent à la maison, aller chercher du bois, de l’eau, préparer à manger, s’occuper d’une personne âgée, s’occuper des enfants etc .
Ce concept diffère de ce que bon nombre de personnes connaissent déjà qui est « le travail des domestiques ». Ce dernier est reconnu par le pouvoir public et est payé alors que le travail domestique est majoritairement fait par les femmes dans leurs foyers qui n’est pas connu par l’Etat, d’où sa non rémunération.
C’est cette grande confusion qui se créée autour de ces deux termes qui ont motivé le Consortium Régional pour la Recherche en Économie Générationnelle (CREG) et Population Reference Bureau (PRB) à organiser jeudi 8 février 2024 à Lomé, une rencontre de concertation avec les professionnels des médias.
En effet, le travail domestique non rémunéré est important, mais il ne participe pas non seulement à l’autonomisation de la femme, mais aussi à la croissance économique du pays. Dans cette optique, il ne s’agit pas non plus de rémunérer ce travail, mais d’adopter une politique publique pour alléger les tâches de ces femmes qui font ce travail.
Selon Aissata FALL, Directrice Afrique de PRB le travail domestique non rémunéré est un travail invisible et les travaux du CREG lui ont affecté une valeur pour le rendre visible. « On a remplacé la personne qui fournit ces soins familiaux, par quelqu’un qui est payé et on a calculé le coût ». a-t-elle indiqué.
En somme, il est vital, le travail domestique non rémunéré, mais il doit être repensé autrement pour qu’il soit profitable aux familles sur le plan humain qu’économique.
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Romuald