Le Cadre Permanent de Concertation (CPC) a tenu sa 19ème réunion de la 2ème session de l’année, le lundi 19 mai à Lomé.
Cette réunion, dirigée par Me Tchassona Mohammed Traoré, président du CPC, a été l’occasion pour les responsables politiques d’échanger sur l’organisation des élections municipales prévues pour le 10 juillet prochain.
Parmi les sujets abordés, la question du montant de la caution à verser par les candidats a suscité des débats. Le président du CPC a formulé une demande pour que ce montant, initialement fixé à 50 000 F CFA, soit réduit à 20 000 F CFA, avec une diminution supplémentaire pour les femmes. Il a souligné que le financement des élections, fixé à 500 millions F CFA pour les 117 communes, est insuffisant compte tenu du nombre élevé de candidats. Me Tchassona a appelé à une réévaluation de ce budget afin de garantir des élections inclusives et de soutenir les partis politiques dans leurs démarches.
Une autre préoccupation majeure soulevée lors de cette réunion concerne les difficultés rencontrées par les futurs candidats pour obtenir des certificats de résidence. Le président a souligné que certaines interprétations des textes en vigueur créent des malentendus, rendant l’accès à ces documents essentiel mais problématique. Il a précisé que selon la loi, un candidat peut obtenir son certificat de résidence à l’endroit où il projette de déposer sa candidature, peu importe son lieu de résidence habituel.
Cette réunion a également permis de renforcer le bureau du CPC, endeuillé par le décès de Pascal Adoko. Les membres ont élu Mme Koupoka Essolémo de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) au poste de vice-présidente, remplissant ainsi le vide laissé par son prédécesseur.
Les discussions menées dans le cadre du CPC ont été riches et constructives, et les membres se tournent désormais vers le gouvernement dans l’attente de réponses favorables concernant les doléances exprimées. L’objectif commun demeure de garantir la bonne organisation des élections municipales et de favoriser la participation de tous les acteurs politiques.