L’assemblée nationale togolaise a voté vendredi dernier à l’unanimité, le budget de l’État exercice 2024. C’était lors de la 4e séance plénière de la 2e session ordinaire de l’année en présence du ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.
Ce budget s’élève à 2.179,125 milliards de francs. Une hausse de 10,3% par rapport à l’année 2023.
Selon le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya ce budget exercice 2024 est aligné sur les priorités du gouvernement en lien avec l’exécution des projets et programmes de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 répondant aux aspirations profondes de la population à travers la protection sociale plus accrue, la couverture maladie universelle via la réhabilitation du CHU campus et du CHU Kara, l’équipement des structures de santé existantes ainsi que la construction de nouveaux centres de santé et des unités de soins périphériques sur toute l’étendue du territoire.
Il a également souligné que ce budget entre dans le programme de la construction de nouvelles universités dans chaque région dont la première phrase qui démarre en 2024, concerne l’université de Kara et de Datcha. Pour le ministre, l’accès à l’eau et à l’énergie pour tous à un prix abordable demeure une grande priorité.
« Ce budget promet également le développement soutenu des secteurs productifs notamment, l’agriculture, l’industrie, les transports, la logistique et les services de qualité. En outre, le budget 2024 prend en compte les besoins de visant le renforcement de l’État et ses structures à travers la modernisation de notre économie par la digitalisation dans tous les secteurs de notre économie », a précisé, Sani Yaya, ministre de l’économie et des finances.
Lire aussi : Togo : Faure Gnassingbé apaise les cœurs des sinistrés du marché d’Agoè-Assiyéyé
Le ministre Sani Yaya a par ailleurs indiqué que ce budget prend surtout en compte, les défis sécuritaires notamment, l’équipement et les dotations des dépenses de fonctionnement des forces de défense et de sécurité afin de leur donner les moyens appropriés pour la protection de notre pays sans oublier les besoins liés à l’organisation apaisée des élections législatives et régionales en 2024.
Romuald A.