Le Ghana a voté mercredi dernier, un projet de loi qui criminalise les LGBTQ+ et leurs sympathisants.
Au lendemain de l’adoption de ce projet de loi par le parlement ghanéen, l’Organisation des Nations Unies s’est prononcé et souhaite que ce projet de loi n’entre en vigueur. L’organisation indique que ce projet de loi élargit le champ des sanctions pénales à l’encontre des lesbiennes, des gays, des bisexuels, des transgenres, des transsexuels et des queers, simplement pour être qui ils sont.
« Nous exigeons que ce projet de loi n’entre pas en vigueur. Nous demandons instamment au gouvernement ghanéen de prendre des mesures pour que chacun puisse vivre à l’abri de la violence, de la stigmatisation et de la discrimination, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
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Il faut souligner que la loi voté par le Ghana criminalise les relations, l’activité sexuelle et les démonstrations publiques d’affection entre les membres de la communauté LGBTQ+ sans oublier les personnes qui les soutiennent, ainsi que la promotion et le financement d’activités liées aux LGBTQ+.