Le monde entier célèbre ce mercredi 1er mai, la journée internationale des travailleurs, le Togo n’est pas resté indifférent.
Outre les festivités qui marquent cette journée, une rencontre entre le ministre chargé de la fonction publique, Gilbert Bawara et les centrales syndicales a eu lieu ce jour.
Initiée par la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST), il était question pour elle de présenter au gouvernement et au patronat un cahier de doléances dans la conception traditionnelle de syndicalisme. Mais malheureusement, vue l’indisponibilité du gouvernement traduite par la situation sociopolitique du pays, cette activité solennelle ne s’est pas déroulée comme prévu.
« Nous avons un cahier de doléances que nous entendions présenter au gouvernement et au patronat dans la conception traditionnelle du syndicalisme qui devrait nous conduire de façon officielle au bout d’une marche qui aboutira au palais du congrès pour remettre ce cahier de doléances au vu et au su de tous les travailleurs, mais cela n’a pas été possible en raison des raisons politiques du moment, nous n’avons pas la disponibilité du gouvernement et cela se comprend, ce qui fait que nous ne pouvons pas remettre le cahier de doléances de façon officielle au gouvernement, mais je peux garantir que nous avons des discussions ouvertes et franches avec le gouvernement », a laissé entendre SENOUVO Vissikou, SG de l’UNSIT, porte-parole de la Coordination des Centrales Syndicales du Togo (CCST).
Les questions de l’effectivité de la libération du dialogue social ; de l’assurance maladie universelle ; du pacte national de stabilité sociale et des meilleures conditions de sa mise en œuvre dans l’intérêt des travailleurs et au-delà ; la question du cadre d’activités des travailleurs sont entre autres les points inscrits dans le cahier de doléances.
Conscient de la situation, le ministre en charge de la fonction publique, Gilbert Bawara a rassuré les centrales syndicales quant à la disponibilité du gouvernement, particulièrement des ministères et des institutions concernés, afin de discuter dans un esprit de dialogue et de concertation sur les grands défis et les grands enjeux.
« En ce qui concerne l’assurance maladie universelle qui est devenue effective depuis le 1er avril, il faut que nous soyons en mesure de voir comment les choses se passent sur le terrain, de faire un bilan, de voir s’il y a des améliorations, des accélérations à envisager. Il y a le pacte national de stabilité sociale et économique qui doit nous permettre de voir comment nous allons tout faire pour préserver d’une part la paix et la stabilité sociale et d’autre part, rester attentif aux besoins, aux préoccupations et aux attentes des travailleurs et travailleuses », a-t-il indiqué.
Tout en souhaitant une bonne fête aux travailleurs et travailleuses, le ministre a salué l’engagement et le dévouement de ces derniers grâce auxquels le pays continue d’une part à préserver la paix et la stabilité sociale, et d’autre part à enregistrer des avancements économiques et sociaux.
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Romuald A.