Au Burkina Faso, les établissements publics et privés ont l’obligation de déclarer l’utilisation des vidéosurveillances à la Commission de l’informatique et des Libertés (CIL) afin de ne pas tomber sous le coup de la loi.
En effet, les établissements qui installent des vidéosurveillances sans l’autorisation de la CIL ne respectent pas la loi n°001-2021 du 30 mars 2021 portant sur la protection des données personnelles.
Selon les responsables de la CIL, l’usage des vidéosurveillances doit respecter l’intimité de la vie privée des personnes dans les lieux de travail et les domiciles, respecter les droits des personnes concernées, notamment le droit à l’information sur les données collectées, le droit d’accès, le droit d’opposition.
Par conséquent, les établissements qui violent cette loi, risquent non seulement de payer une amende allant de 5 à 20 millions de francs CFA, mais aussi des sanctions pénales.
Lire aussi : Secteur du café : A la découverte de la machine à espresso
Il faut souligner qu’une sensibilisation a été menée en ce sens par la Commission de l’Informatique et des Libertés.