Nommé à la tête de la sélection togolaise de football, Nibombe Daré n’a toujours pas signé son contrat. Face aux spéculations sur le retardement de sa signature, l’ex capitaine des Éperviers se prononce enfin.
Suite à la sortie du ministère des sports concernant les points d’achoppement du contrat de Nibombe Daré, l’ex défenseur était dans les locaux de la radio Taxi Fm ce vendredi pour donner sa version des faits. Reçu dans l’émission matinale de Éric Gato, Nibombe Daré est revenu sur les deux points essentiels qui bloquent sa signature de contrat.
« Le processus dans son évolution a trouvé quelques difficultés. Le problème se posait un peu à deux volets essentiels », a-t-il lancé d’entrée.
Le premier volet concerne « mon deuxième adjoint. Le ministère veut imposer Coubadja Kader. Moi dans les instructions techniques, j’ai voulu Abalo à sa place. Kader, j’ai besoin de lui en tant que collègue entraîneur qui peut assister à mes séances mais qui ne sera pas dans mon staff. J’ai choisi Abalo pour plusieurs raisons. Sur les dix dernières années, c’est le seul entraîneur qui est resté sur le territoire national. Dans le projet que j’ai envoyé à la FTF, j’ai dit dans ma politique de développer les joueurs locaux, et le seul entraîneur qui maîtrise bien les locaux, c’est Abalo Dosseh. Techniquement, il peut m’apporter plus que Kader. Je n’ai jamais demandé qu’on renvoie Kader du staff. Nous sommes appelés à travailler ensemble. Mais dans mon staff, tel qu’on me l’impose, c’est ça qui ne colle pas. Puisqu’il peut arriver à des moments aussi où les deux équipes peuvent avoir des compétitions dans la même période. Là je me retrouverai avec un seul entraîneur adjoint ; ce qui ne correspond pas au haut niveau ».
Sur le second point d’achoppement, Daré enchaîne : « Dans le projet de proposition que j’ai envoyé aux trois parties, je n’ai pas eu de retour officiel. C’est dans la presse que j’apprends que mon salaire est de 12 millions. Il n’y a pas un document aujourd’hui qui atteste tout cela… Je tiens à rassurer l’opinion que dans mes prétentions salariales, je ne dépasse pas le montant que touchaient mes prédécesseurs. Je suis en dessous. Qu’est-ce qu’il faut faire encore pour devenir patriote ici ? ».
Selon lui, les gens veulent l’opposer à Kader et au ministère en interprétant mal ses intentions, ce dont le Togo n’a pas besoin à l’heure actuelle.
« Mon souhait est de signer pour les Eperviers car c’est une opportunité unique que le peuple à travers les autorités sportives m’offre pour me lancer », a-t-il indiqué
Toutefois, Daré rappelle qu’il n’a aucun souci avec la fédération qui s’est plutôt bien occupée de lui depuis son arrivée. D’autres personnalités importantes du pays travaillent également officieusement avec lui afin de trouver un dénouement heureux à ce problème.
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Justin SOSSOU