Une trentaine de journalistes ont été outillés mardi 13 février 2024 à Lomé sur les défis de la désinformation en Afrique de l’Ouest. C’était au cours d’un atelier organisé par le Conseil de Dialogue et de Partenariat Togo-France (CDP Togo-France) à la maison de l’orateur.
L’initiative vise à fournir les outils nécessaires aux médias afin qu’ils puissent mieux faire leur travail à l’ère du numérique.
Axé sur le thème : « Quel narratif optimiste sur l’Afrique de l’Ouest à l’ère de la désinformation ? », l’atelier a été animé par trois communications, notamment « la désinformation en Afrique de l’Ouest : enjeux et défis » animée par Max Carmel Savi ; « techniques de base de vérification en journalisme » animée par Max Carmel Savi et Noèl Kokou Tadegnon, et « intercepter l’intox dans les médias : astuces et cas pratiques relatifs à la désinformation en Afrique de l’Ouest » animée par Komlan Tchalla, expert en cybersécurité.
A travers ces trois communications, les participants ont été spécifiquement édifiés sur l’origine, l’enjeu juridique de la désinformation et les techniques de base pour vérifier et confronter les informations afin de sortir de la désinformation.
« En tant que professionnel des médias, nous devons continuer à nous améliorer, les choses changent et nous devons nous adapter à la réalité. Avec le numérique aujourd’hui, tout le monde se dit journaliste, mais qui donne la vraie information et qui donne la fausse information ? Tout est mélangé. Cet atelier vient à point nommé pour nous permettre d’être professionnels dans notre métier. Avec les techniques apprises ce jour, nous devons changer notre manière de travailler et être une source de vraies informations pour les internautes », a martelé l’un des participants à la fin de l’atelier.
En organisant cet atelier, le Conseil de Dialogue et de Partenariat Togo-France (CDP Togo-France) entend répondre à un besoin. Selon Elisabeth APAMPA, Chargée de communication du CDP Togo-France, la question de la désinformation fait partie des urgences, surtout lorsqu’on a envie de distinguer le vrai du faux à l’ère de la viralité sur les médias sociaux.
« Le CDP voulait véritablement fournir, avec les formateurs et les experts du sujet, des outils pour permettre aux journalistes de faire encore mieux leur travail », a-t-elle indiqué.
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Il convient de souligner que l’atelier a été clôturé par une remise d’attestation aux participants et formateurs.
Romuald