Une réunion d’urgence s’est tenue ce lundi 30 décembre 2024 au siège de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers du Togo (UNATROT). Elle s’inscrit dans le cadre de l’effondrement de la passerelle d’Agoè-Zongo qui a eu lieu le 12 décembre dernier.
Regroupant les responsables des collectifs des syndicats de transport des pays de l’AES et du Togo, ainsi que d’autres acteurs du secteur, la rencontre organisée par le bureau national de l’UNATROT a pour objectif de sensibiliser les acteurs des transports routiers à se conformer aux lois en vigueur mises en place par les autorités afin que l’incident survenu à Agoè-Zongo, faisant des morts, ne se reproduise plus.
Selon le bureau de l’UNATROT, cette rencontre s’est déroulée sur instruction du président de la République, à la suite d’une réunion tenue le 27 décembre dernier entre le ministre en charge des travaux publics, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le directeur de cabinet de la primature et les responsables de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers du Togo, à sa tête FAMBO Séna.
« Nous avons été appelés par les autorités du pays concernant l’effondrement de la passerelle qui s’est produit à Agoè-Zongo et l’accident causé par un autre camion à Adétikopé. Les autorités nous ont présenté la situation et ont souhaité avoir notre avis sur ce qui doit être fait dans l’immédiat afin que les conducteurs puissent changer de comportement. C’est cet échange que nous sommes venus partager avec les acteurs afin de trouver des solutions pour éviter ces accidents dans le pays », a déclaré le secrétaire général de l’UNATROT, Richard DANSROU.
Dans un esprit de convivialité et de compréhension, la rencontre a abouti à des propositions permettant d’adopter de bonnes attitudes en limitant les chargements conformément au règlement 14, qui limite la hauteur du chargement à 4,5 mètres.
Présidant la rencontre, le président de l’UNATROT, FAMBO Séna, a beaucoup insisté sur la hauteur du chargement des marchandises. Il a exhorté les acteurs à respecter la hauteur indiquée par les autorités, en attendant de voir s’il y aura une augmentation.
« La hauteur, c’est 4,5 mètres, mais tout le monde ne le sait pas, même ceux qui nous verbalisent ne le savent pas. Les passerelles sont à 6 mètres et il faut tout faire pour charger à moins de 6 mètres. Donc, il faut qu’on s’entraide en respectant les lois pour que ces incidents ne se produisent plus », a-t-il martelé aux acteurs.
Il faut souligner qu’à l’issue de cette rencontre, le bureau de l’UNATROT rendra compte aux ministres impliqués afin que des résolutions soient prises pour éviter ces drames que le pays a connus ces derniers jours.
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La Rédaction