
La table ronde économique des diasporas togolaise, africaine et afrodescendante, lancée le 9 décembre dernier par le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, en partenariat avec l’OIM et conjointement financée par cette dernière et la BAD, se poursuit au palais des congrès de Lomé.

Ce mercredi, un panel d’envergure a permis de mettre en exergue la nécessité de créer un cadre de concertation entre la diaspora et les mécanismes d’accompagnement des projets qui ont été mis en place par le gouvernement togolais.
« Accompagnement technique / offres de produits financiers et non financiers pour la promotion des investissements de la diaspora », c’est le thème autour duquel les éminents panelistes ont échangé avec les participants, essentiellement composés de la diaspora togolaise et africaine.
À ce panel, Fridolin Kofi Adonsou a présenté les mécanismes mis en place par le Togo en termes d’accompagnement technique ou d’accompagnement financier pour les porteurs de projets, notamment l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement (ANPGF) des PME-PMI, qui offre des financements, garantit des concours bancaires, propose également des suivis, des évaluations et des mécanismes de renforcement des capacités, ainsi que le Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAEJ), qui accompagne également les jeunes porteurs de projets.


« Nous avons remarqué également que la diaspora a beaucoup à apporter aux entrepreneurs togolais en ce qui concerne les prêts participatifs, le cram-fondi et d’autres mécanismes innovants qui ont été débattus. Mais le mérite de ce panel a été de porter à la connaissance de la diaspora tous les mécanismes qui existent, sur lesquels il y a une véritable asymétrie d’informations par rapport à la réalité locale et à la présence de la diaspora », a souligné Fridolin Kofi Adonsou, directeur des affaires juridiques à l’ANPGF.
À ce panel, l’ANPE a outillé les participants sur ce qu’ils peuvent attendre de l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi, ainsi que le PNUD et la BCEAO, qui ont également présenté les mécanismes à leur disposition en matière d’accompagnement de l’entrepreneuriat.
« Je crois qu’aujourd’hui, la diaspora sait qu’il y a plein de structures sur place, et qu’il y a aussi des points d’entrée, notamment le ministère des Affaires étrangères, en ce qui concerne l’entrepreneuriat », a martelé Fridolin Kofi Adonsou.
Lire aussi : Investissement au Togo et en Afrique : regards croisés sur la diaspora à Lomé
Recevez quotidiennement nos articles via WhatsApp
