MIATO 2025 : Artisans, protégez vos œuvres pour profiter des avantages de la ZLECAF

Le Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO), ouvert le 23 avril dernier, bat son plein sur le site du CETEF Togo 2000 jusqu’au 4 mai prochain. Cet événement offre une opportunité aux artisans et artisanes d’exposer et de vendre leurs produits. C’est également un lieu de rencontre, un carrefour d’échanges où ils se retrouvent pour partager des idées et s’ouvrir à des perspectives commerciales.

Dans la salle de conférence du CETEF, lundi 28 avril, un panel enrichissant a été organisé par le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale exhortant fortement les artisans à protéger leurs œuvres artisanales afin de se défendre en cas de contrefaçon sur le marché de la ZLECAF.

« Protection des œuvres artisanales dans le contexte de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) : enjeux et défis » est le thème qui a fait l’objet de débats lors de ce panel. Animé par quatre experts en la matière sous la modération de Dr Damparou Hary, il a été question pour les panelistes d’expliquer aux artisans les visions stratégiques de la ZLECAF, ses défis et opportunités, ainsi que l’importance de la protection de leurs œuvres artisanales dans ce contexte.

Dans son intervention, le paneliste Tchanico Adja, cheffe de division de la documentation, de l’information et de la sensibilisation, chargée de l’intérim du DG de l’Institut national de la propriété industrielle et de la technologie, a souligné quelques opportunités qu’offre le marché de la ZLECAF aux artisans tout en rappelant l’importance de la protection de leurs œuvres pour en tirer profit.

« Avec le marché de la ZLECAF, nos artisans sont libres d’exposer leurs produits où ils le souhaitent, mais il faut savoir qu’il y a la concurrence et en même temps la contrefaçon. Pour se défendre en cas de contrefaçon, il faut forcément protéger son œuvre. J’exhorte nos artisans à protéger leurs œuvres et à se défendre en cas de contrefaçon, à être sur le marché et à avoir un retour sur investissement », a-t-elle fait savoir.

Une chose est de produire des œuvres, et une autre est de les exposer et de les évacuer. La ZLECAF se positionne comme un marché unifié, et selon Dr Damparou Hary, modérateur du panel, pour en profiter pleinement, il est important pour un artisan, qui est un acteur économique, de protéger son œuvre.

« Il y a plusieurs défis sur ce marché, notamment ceux liés à la concurrence. Quand on parle de concurrence, on parle aussi de la qualité du produit, et l’élément protection intervient pour donner plus de chances aux produits de l’artisanat ou de l’entreprise artisanale d’accéder facilement à ce marché. Quand on parle de ZLECAF, c’est aussi le lieu où il y aura des produits falsifiés, des produits similaires, d’où l’importance pour l’entreprise artisanale de protéger son produit afin de profiter de tous les avantages liés à son produit avant que cela ne tombe dans le domaine public », a-t-il martelé.

Il a saisi l’occasion pour féliciter le gouvernement togolais à travers le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, qui a bien voulu organiser pour la 4e fois le MIATO, une opportunité pour les entreprises artisanales de faire connaître leurs produits, de les vendre également, mais aussi de donner la chance à ces acteurs économiques d’obtenir des informations utiles sur la ZLECAF et la protection des œuvres.

La Rédaction

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