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Le ministre délégué auprès du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kossivi Hounakey, a officiellement ouvert les activités de la 4e édition du Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO) vendredi 25 avril 2025 au CETEF Togo 2000.
Présidée par la Première ministre Victoire Tomégah Dogbé, cette cérémonie a également été marquée par la présence du ministre en charge du Commerce du Togo, Rose Kayi Mivedor-Sambiani, du ministre burkinabé en charge de la Communication, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, du ministre de l’Artisanat et du Tourisme de la République du Niger, Soufiane Agaïchata GUIVHENE, et du ministre Jacqueline Lydia AÏDARA MIKOLO, ministre des PME et de l’Artisanat de la République du Congo, ainsi que d’autres personnalités.
Le MIATO 2025, axé sur le thème : « Protection des œuvres artisanales : enjeux et défis », se veut une plateforme de réflexion sur la protection des œuvres artisanales, la préservation de la mémoire collective africaine, tout en construisant un avenir économique durable pour ceux qui la font vivre. Il va réunir, jusqu’au 4 mai prochain, les artisans de tous horizons, occasion pour eux de valoriser leurs savoir-faire et de trouver des opportunités d’élargir leur réseau de partenaires au niveau mondial.
Le Burkina Faso, pays invité d’honneur, a honoré de sa présence une forte délégation de 120 artisans, conduite par leur ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO. Ce dernier a exprimé sa profonde fierté pour le privilège qui leur a été fait en tant que pays invité d’honneur. Persuadé que ce moment de partage au cours de cette 4e édition du MIATO permettra non seulement de célébrer le patrimoine artisanal commun et de renforcer davantage les liens déjà forts, mais contribuera également à donner une forme concrète à la vision partagée par les États.
« La tenue de l’édition 2025 du MIATO vient une fois de plus donner l’occasion de magnifier et de valoriser le savoir-faire local de nos braves artisans. Je reste convaincu que les échanges qui auront lieu au cours des panels et séminaires sur la thématique de cette édition permettront d’aboutir à des propositions de solutions concrètes qui contribueront à booster l’élan de nos artisans vers la protection de leurs œuvres », a-t-il déclaré.
Dans son discours d’ouverture, le ministre délégué auprès du ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Kossivi Hounakey, a souligné que les données statistiques sectorielles démontrent à suffisance que les économies africaines restent tributaires du potentiel du secteur de l’artisanat qui, au-delà de sa contribution substantielle à la résorption du chômage, participe pour une part non négligeable à la création de la richesse nationale et à la construction d’économies fortes et résilientes dans la plupart des pays africains.
« En Afrique de l’Ouest, l’artisanat contribue à hauteur de 20 % en moyenne à la formation du Produit intérieur brut (PIB) des États et permet de réduire les déséquilibres de leur balance des paiements. Par ailleurs, l’artisanat en Afrique n’est pas seulement un secteur économique. Il est l’expression même de nos cultures, de notre histoire et de notre identité. L’artisanat africain est un patrimoine vivant, qui se réinvente et qui se transmet de génération en génération. Il est donc important que l’on travaille à son ouverture au monde. D’où le sens de l’engagement du Gouvernement togolais sous les orientations stratégiques du Chef de l’État en instituant le MIATO, une belle vitrine pour célébrer la richesse et la diversité de l’artisanat africain », a-t-il déclaré.
En clôturant ses propos, le ministre délégué exhorte la population à venir découvrir la beauté et l’originalité des produits locaux, à soutenir les artisans qui donnent vie au patrimoine à travers leurs mains agiles et leur imagination.
La Rédaction