PaSH-MUT : Le nouveau projet pour améliorer l’accès et les services d’eau potable au Togo

 

Les questions d’accès et des services d’eau potable et assainissement constituent toujours un casse-tête pour le gouvernement togolais. Avec l’appui financier de la Banque Mondiale, une solution semble être trouvée pour répondre aux besoins croissants.

Mardi 10 octobre 2023, un projet dénommé : « Projet de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PaSH-MUT) a été lancé pour améliorer l’accès et les services d’eau potable et d’assainissement pour plus de 900 000 personnes dans le Grand Lomé.

D’un montant de 100 millions de dollars US soit 62 milliards de francs CFA, le PaSH-MUT permettra en partenariat avec le secteur privé, la réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau ; la construction d’une station de traitement des boues de vidange et des études techniques pour l’augmentation à plus long terme de la capacité de production en eau à grande échelle et le renforcement du réseau de distribution.

« Ce projet vient soutenir le cadre de réforme sectorielle, notamment par la mobilisation du secteur privé pour aider le Togo à fournir de l’eau en quantité suffisante et en qualité au plus grand nombre de ménages possible dans le Grand Lomé », a déclaré Fily Sissoko, Représentant Résident de la Banque Mondiale au Togo.

PaSH-MUT, une vraie solution pour le gouverment togolais?

Pour le gouvernement Togolais, le lancement de ce projet s’inscrit dans la continuité des nombreuses actions entreprises pour relever ces défis en favorisant l’accès à l’eau potable, la promotion de l’assainissement et le soutien actif au développement socio-économique dans le pays.

Yark à la cérémonie du lancement du PaSH-MUT

« Le Grand Lomé fait face à des défis persistants notamment une croissance démographique rapide, une urbanisation croissante, les effets de changement climatique et une pression accrue sur nos ressources à l’eau. Ce projet couvre un éventail de domaines allant de l’approvisionnement d’eau potable à l’assainissement en passant par la gestion des ressources en eau, l’hygiène et le renforcement institutionnel avec un impact important sur les jeunes filles en milieu scolaire », a souligné le ministre d’Etat, ministre chargé de l’eau, de l’Hydraulique villageoise, Gal Yark Damehame.

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La Rédaction

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