Les candidats aux prochaines élections présidentielles au Sénégal affirment être victime d’harcèlement.
Certains de ces candidats à cette élection présidentielle de 2024 à l’instar de Khalifa Sall , Alioune Tine , Malick Gakou ont été interpellés par les forces de l’ordre ce weekend alors qu’ils se rendaient à l’intérieur du pays pour la collecte des parrainages.
Ces derniers, dénoncent les interpellations des forces de l’ordre comme une forme d’harcèlement : « Nous n’avions pas de sonorisation, nous n’occupions pas la voie publique… Nous n’étions pas en situation d’illégalité. Nous nous rendions dans un village pour la collecte des parrainages », affirme Taxawu du parti de Khalifa Sall.
Alors que plusieurs des candidats ont été interpellés par la police, cela n’a pas été le cas de Amadou Ba, candidat du parti au pouvoir qui battait également campagne dans le nord du pays. Pour que règne l’égalité et la transparence, les candidats doivent être traités de façon équitable . « Un Premier ministre candidat à la présidence peut circuler alors que les autres candidats ne peuvent pas circuler ? Non ! Même si Amadou Ba gagne correctement, les gens vont contester et ça va amener des problèmes », juge celui qui estime qu’Amadou Ba devrait quitter son poste de Premier ministre pour pouvoir battre campagne.
Notons que Amadou Ba actuel premier ministre du Sénégal à été choisi par l’actuel président Macky Sall pour le succéder aux prochaines élections présidentielles. Les sénégalais sont attendus le 25 Février prochain pour choisir le nouveau président. Lire aussi : Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara envoie son nouveau gouvernement en missions
Sardoine Egli