Il ne dort pas sur ses lauriers, le chef traditionnel d’Adakpamé Kpota Colas, Togbui Adjikou Lanklivi 1er, reste toujours engagé aux côtés de sa population pour un vivre-ensemble, une cohésion sociale et un développement participatif.
Samedi 12 avril dernier, le garant des us et coutumes a sillonné les maisons ainsi que les boutiques de son ressort territorial dans le cadre de son opération « culture du bon voisinage ». Il a été question pour Togbui Lanklivi 1er d’aller vers sa population pour échanger avec elle, les écouter et les inviter à cultiver le bon voisinage pour le développement du quartier.
Selon le chef traditionnel d’Adakpamé Kpota Colas, la démarche vise à écouter la population sur ce qu’elle pense du développement du quartier, ses difficultés, lui expliquer la donne d’aujourd’hui, et lui apporter les informations nécessaires sur l’actualité du pays.
« Pour vivre ensemble, il faut que nous soyons réunis afin de nous comprendre et de rester ensemble, d’où notre thème : la culture du bon voisinage. Nous avons décidé d’approcher les populations et de leur apporter toutes les informations possibles en retour. Elles ont exprimé beaucoup de choses, entre autres la mauvaise état des voies dues à la pluie qui ralentit leur commerce. Donc, nous avons prévu dans les prochains jours de faire venir des engins pour repeaufiner les voies afin de les soulager », a-t-il fait savoir.
Le chef Adjikou Lanklivi 1er ne s’est pas seulement limité aux discussions et aux échanges ; il a apporté des vivres aux personnes du troisième âge. Un acte qui se traduit par l’amour du prochain.
« C’est juste un geste d’amour pour son voisin. On ne peut pas dire qu’on a partagé des vivres à la population, mais c’est un geste de convivialité. En tant que voisin, nous pouvons manger dans un même plat, et c’est ça, l’amour du prochain. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que je suis de tel bord, il faut que nous soyons ensemble et que nous partagions des choses ensemble », a souligné Togbui.
À en croire les populations, c’est la toute première fois dans l’histoire du quartier d’Adakpamé Kpota Colas qu’un chef traditionnel se donne cette tâche de rendre visite à ses populations. Elles ont apprécié l’initiative et ont exprimé leur sentiment de satisfaction, tout en espérant que cette démarche apportera ses fruits pour le développement du quartier.
La Rédaction