Les acheteurs, collecteurs et revendeurs des métaux et objets usés du Togo s’activent à se conformer à la loi.
Dans cette optique, le bureau exécutif du Syndicat National des Acheteurs et Revendeurs des Métaux et Objets Usés du Togo (SYNAREMOUT) a organisé mercredi 22 novembre 2023 à Lomé, une rencontre d’échanges, de partage et de sensibilisation à l’intention de ses membres.
Une rencontre qui vise à leur permettre de connaitre en profondeur le métier qu’ils exercent à la lumière des textes notamment du code de travail ; du nouveau code pénal togolais modifié par la loi numéro 2016-027 du 11 octobre 2016.
Longtemps critiqués et considérés comme des voleurs, des bandits et bien d’autres, le bureau exécutif du SYNAREMOUT veut à travers cette initiative faire comprendre aux togolais et aux autorités que le travail d’un acheteur, d’un collecteur et d’un revendeur de métaux et d’objets usés n’est pas un métier de criminel.
« Nous voulons montrer à la population que notre travail est un travail comme les autres et nous voulons faire également savoir aux autorités que nous ne sommes pas des drogués comme les gens le pensent de nous, nous vivons de ce travail, nous gagnons notre pain quotidien avec ce travail », a martelé Malko Alex, secrétaire général du SYNAREMOUT.
A cette rencontre le bureau exécutif du SYNAREMOUT a sollicité l’expertise des différents ministères dont ils sont affiliés afin que les participants soient mieux sensibilisés sur comment exercer le métier pour éviter des problèmes. Il s’agit notamment des ministères chargés du commerce, de la fonction publique, de l’investissement, de l’économie et finances, de l’environnement, de la sécurité, la CCI Togo…
« Notre travail a un rapport avec ces ministères, si nous prenons l’environnement, tout le monde sait à quel point nous contribuons à la propriété de l’environnement, mais nous ne connassons pas les règles qui régissent la protection de l’environnement. Au niveau du ministère du travail, nous sommes des travailleurs et notre exerçons un travail noble et modeste. Du côté du ministère du commerce, c’est notre ministère de tutelle et c’est normal qu’il soit avec nous pour nous édifier sur les choses parce que quand il y a des négociations à faire avec les usines et autres, on va toujours passer par là. En ce qui concerne la CCI Togo, il faut avoir les papiers légaux c’est-à-dire la carte CFE ce qui te donne l’autorisation de s’installer et d’exercer le métier dans la légalité. Donc, nous voulons se conformer à la loi c’est pour cela nous avons invité », a expliqué le secrétaire général du SYNAREMOUT, Malko Alex.
Il faut souligner que les acheteurs, collecteurs et revendeurs des métaux et objets usés du Togo font fasse à de nombreux problèmes dont la mise en place du SYNAREMOUT en mars dernier va permettre de réglementer le secteur pour un travail professionnel et défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres, mais aussi dans le respect strict des textes et des autorités.
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