Face à la recrudescence des nuisances sonores affectant la qualité de vie des citoyens, les autorités togolaises ont renforcé leur arsenal réglementaire et opérationnel pour y faire face.
En février 2025, un arrêté interministériel a été adopté pour encadrer les émissions sonores sur l’ensemble du territoire. Ce texte fixe des seuils précis : 70 décibels entre 6h00 et 22h00, et 55 décibels entre 22h00 et 6h00. Des zones sensibles, telles que les écoles, hôpitaux et casernes militaires, bénéficient d’une protection renforcée, interdisant toute activité bruyante sans autorisation préalable .
Sensibilisation et formation des acteurs
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé des ateliers de sensibilisation, notamment dans la commune d’Agoè-Nyivé 1, pour vulgariser la réglementation en vigueur. Ces sessions visent à informer les responsables de lieux de culte, tenanciers de bars et autres acteurs sur leurs obligations légales.
Parallèlement, le ministère de l’Administration territoriale a initié des formations pour les agents municipaux, policiers et gendarmes des régions de la Kara et des Savanes. Ces sessions portent sur l’utilisation des sonomètres et la rédaction de procès-verbaux de constatation.
Des mesures concrètes sur le terrain
La mairie du Golfe 5, à Lomé, s’est dotée de sonomètres pour mesurer les niveaux sonores dans la commune. Des équipes municipales sillonnent désormais les quartiers pour identifier les infractions et appliquer les sanctions prévues.
Ces initiatives témoignent de la volonté des autorités togolaises de garantir un environnement sonore sain pour tous, en combinant réglementation, sensibilisation et actions concrètes sur le terrain.
ASUMU FURA Alicia (Stagiaire)
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