Les travailleurs du sexe pourront bientôt avoir un contrat de travail en Belgique. Selon les informations, le gouvernement belge a validé vendredi 03 mai dernier, un projet de loi visant à mieux protéger les personnes qui vendent leur corps, avec un contrat avec un employeur agréé et une couverture sociale à la clé.
Dans un communiqué rendu public par le ministre du Travail et de l’Économie Pierre-Yves Dermagne, le Conseil des ministres a entériné vendredi en seconde lecture un avant-projet de loi en matière de travail du sexe sous contrat de travail. Ce projet de loi, établi avec les cabinets Affaires sociales et Justice, permettra aux femmes et aux hommes qui se prostituent d’effectuer leurs prestations dans le cadre d’un contrat de travail, similaire à n’importe quel autre travailleur.
Ce contrat de travail garantira une couverture sociale et le respect des règles qui entourent notamment la durée du temps de travail ou la rémunération. Le projet de loi a été rédigé en étroite concertation avec les associations de terrain (UTSOPI, Violett, Espace P…) et le monde académique.
« Pour être agréé par les autorités, l’employeur devra aussi présenter son casier judiciaire et disposer d’un siège social ou d’exploitation en Belgique », indique le communiqué tout en précisant : « Il devra respecter les libertés de celles et ceux dont il organise le travail et leur garantir un environnement sécurisé ».
Toujours dans la note, il est précisé que « Les travailleurs auront le droit de refuser des partenaires sexuels ou des actes sexuels spécifiques, sans que ce refus ne constitue un motif de licenciement ».
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Avec Beninweb