Un atelier de validation des plans de développement des filières café et cacao (PDCC) est ouvert ce mercredi à Lomé. Il va réunir jusqu’au 11 octobre prochain les acteurs des deux filières en vue de l’adoption dudit PDCC.
Les travaux ont été ouverts par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani. Ils vont s’articuler autour des exposés, de débats et de travaux de groupes thématiques.
Selon le secrétaire général du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), Anselme Gouthon, les exposés porteront sur six (6) thèmes, notamment le règlement Union Européenne 2023/1115 sur la déforestation et la dégradation des forêts, l’impact du règlement Union Européenne 2023-1115 sur les filières café et cacao au Togo et les approches de solutions d’adaptation, la procédure pour la traçabilité des produits agricoles et les responsabilités des acteurs dans les filières café et cacao, la stratégie de revenu vital des producteurs, et enfin la synthèse du contenu des documents PDCC, ainsi que la mobilisation des ressources pour le financement du PDCC (Plans de Développement des Filières Café et Cacao).
« Le café et le cacao africains jouent actuellement un rôle majeur dans le développement de nos pays, et par ces plans, les acteurs ambitionnent, à l’horizon 2030, des filières café et cacao performantes sur toute leur chaîne de valeur respective, créatrices de richesse et d’emplois décents et permanents, surtout en milieu rural, à travers une culture professionnalisée, compétitive et durable », a-t-il confié.
À l’en croire, les plans accordent une place de choix à la transformation et à la consommation locale, qui constituent une préoccupation essentielle tant pour le Togo que pour l’Organisation Internationale du Café (OIC), l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO) et l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC).
Après l’adoption de ces plans de développement par les acteurs, selon Anselme Gouthon, ils guideront les actions futures des filières café et cacao au Togo. Ils serviront également de documents de référence qui crédibiliseront davantage ces filières togolaises dans les négociations internationales.
« La mise en œuvre de ces plans nécessite environ 22 milliards de Francs CFA, soit 11 milliards 700 millions pour le café et 10 milliards 300 millions pour le cacao. Il est clair que la prochaine étape après ces documents sera la mobilisation des ressources, aussi bien à l’interne des filières qu’auprès des partenaires financiers », a déclaré le secrétaire général du CCFCC, Anselme Gouthon.
Dans ses mots d’ouverture des travaux de cet atelier, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani, a souligné l’importance pour le Togo de se doter de tels documents afin de s’inscrire définitivement dans le processus de professionnalisation des deux filières, à chaque niveau de la chaîne de valeur, en vue de permettre aux différents acteurs de jouir véritablement du fruit de leur labeur.
« Certes, le Togo n’est pas un gros producteur dans ces deux spéculations, mais nous nous évertuons à préserver la qualité de nos produits, et nous devons persévérer dans cette dynamique », a-t-elle indiqué.
Notons que l’atelier est organisé par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique villageoise et du Développement rural, avec la collaboration du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC).
Lire aussi : Conférence ADD : une opportunité qui s’offre aux entrepreneurs africains à Lomé
Romuald
Je veux participer à ces rencontres mais je manque beaucoup d’informations.