L’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques (ANIAC-Togo) a présenté ce vendredi 26 décembre 2025, à son siège à Lomé, son bilan annuel des activités. C’était lors d’un point de presse en présence des responsables de l’autorité.

Dans sa mission d’assister le gouvernement dans la conception et la mise en œuvre de la politique nationale sur l’interdiction des armes chimiques et sur leur destruction, l’ANIAC-Togo s’est dotée, pour l’année 2025, d’un plan de travail et d’un budget annuel (PTBA) axé autour de 17 activités principales déclinées en quatre grandes lignes, à savoir : l’information, la formation, la sensibilisation et le renforcement des capacités des acteurs publics et privés impliqués dans la gestion des produits chimiques.
Durant les douze mois, l’autorité a souligné avoir réalisé avec satisfaction quinze (15) activités sur les dix-sept programmées, soit un taux global de réalisation de 88,24 %. Un satisfecit traduit par les chiffres issus du bilan présenté par le professeur Koriko Moursaloun, 1er vice-président de l’ANIAC, aux professionnels des médias : renforcement des capacités de 15 personnes issues des ministères sectoriels sur le régime de déclaration des produits chimiques annexés à la loi N°2023-003 ; amélioration des compétences en gestion publique de 15 personnes en matière de passation des marchés publics ; mobilisation des acteurs économiques, notamment 35 responsables de sociétés formés sur les risques et menaces chimiques ; implication des autorités locales à travers la sensibilisation de 8 préfets et 32 maires de la région maritime sur la lutte contre l’utilisation criminelle des produits chimiques.
Les activités ont également permis d’outiller 20 journalistes issus des médias publics et privés de la région des Savanes. Pour l’amélioration des pratiques industrielles, l’ANIAC a procédé au contrôle de 6 sociétés et a sensibilisé 80 employés desdites sociétés, enfin de renforcer les mesures de sûreté et de sécurité chimiques en milieu industriel. Sa démarche de renforcement du contrôle aux frontières a permis d’outiller 20 représentants des douanes, des forces de sécurité, des phytosanitaires et de l’eau et forêts sur le régime de contrôle des produits chimiques toxiques. 36 agents impliqués dans la chaîne de contrôle des marchandises dangereuses ont été sensibilisés sur la lutte contre la circulation illicite des produits chimiques, une initiative visant à consolider la coopération internationale
« Outre les séances d’information, de formation et de sensibilisation menées sur le plan national, l’ANIAC-Togo a fait participer 7 Togolais aux formations organisées cette année par le secrétariat technique de l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques. Cette participation internationale a renforcé l’expertise nationale et consolidé la place du Togo parmi les États parties actifs », a ajouté le premier vice-président de l’ANIAC, le professeur Koriko Moursaloun.
En perspectives, l’autorité pour l’année à venir entend poursuivre ses efforts en consolidant les acquis enregistrés en 2025, notamment à travers le renforcement des capacités opérationnelles, la coopération régionale et internationale, ainsi que l’amélioration continue des mécanismes de contrôle et de prévention des risques chimiques.
« Une attention particulière sera portée à la formation des acteurs nationaux et à la sensibilisation des différents acteurs, afin de garantir une meilleure appropriation des enjeux liés à la sécurité chimique », a précisé le professeur Koriko Moursaloun.
Notons que, depuis sa création le 4 novembre 2015 par décret présidentiel, l’Autorité Nationale pour l’Interdiction des Armes Chimiques (ANIAC-Togo) œuvre quotidiennement aux côtés du gouvernement pour appuyer la conception et la mise en œuvre de la politique nationale à leur interdiction et à leur destruction dans le cadre de la lutte commune contre la circulation et l’usage inapproprié des produits chimiques.
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