Développement de l’Afrique : Le député Innocent KAGBARA propose 3 recettes

Écrivain et député à l’assemblée nationale togolaise, l’honorable Innocent KAGBARA a dédicacé  mercredi 20 décembre 2023 à Lomé, son deuxième ouvrage intitulé : « Ma vision 2050, l’expérience malaisienne pour un patriotisme panafricaniste ».

C’était en présence d’éminentes personnalités dont l’honorable députée et écrivaine, Mme ANATE Kouméalo Germaine.

Après son essai en juillet 2022 titré « Le Togo et l’usure de la francophonie, de la nécessité de rejoindre le Commonweath », le député Innocent KAGBARA dans son second livre se penche sur le développement de l’Afrique. Dans son ouvrage, il s’est appesanti sur le panafricanisme du 21^e siècle qui selon lui, est un espace politique, économique, culturel, d’échange, de réappropriation de l’histoire de l’Afrique, de partage et de pratique de la bonne gouvernance.

Pour lui, quand on parlait du panafricanisme il y a 50 ans, c’était la lutte pour libérer le continent africain, pour la souveraineté des pays. « Cette lutte nous l’avons obtenue, mais ce que nous avons obtenu c’est des attributs, un drapeau, un territoire, mais en réalité l’indépendance économique décidée par nous-mêmes, construite par nous-mêmes, avoir des plans de développement par nous-mêmes, faire l’industrialisation du continent par nous-mêmes, on l’a pas. Donc il fallait trouver un contenu à ce panafricanisme pour qu’il serve de levier de développement », a laissé entendre l’honorable Innocent KAGBARA.

S’inspirant de l’exemple de la Malaisie, Innocent KAGBARA dans son œuvre a souligné que l’Afrique aussi peut se développer d’ici 2050 et que les africains n’auront plus envie d’aller en Europe, mais plutôt ce sont les européens qui viendront chercher du travail en Afrique. Ainsi, dans son intitulé, le député togolais, Innocent KAGBARA a proposé trois recettes. Il s’agit de la volonté, la vision et les valeurs africaines.

« En ce 21^e siècle, si nous voulons amorcer notre plan de développement, pour nous, il va falloir passer par trois choses. La première, c’est la vision, une vision globale du continent africain à travers l’industrialisation, l’agriculture, l’industrie culturelle. Cette vision doit nous amener à avoir des schémas qui tiennent compte de nos réalités endogènes. Après la vision, c’est la volonté. Il nous faut une volonté véritable de changer les choses et ça passer non seulement par les politiques, mais par tout le monde, c’est une prise de conscience, ça passe par le patriotisme et enfin les valeurs africaines, il faut qu’on reparte à la base, la formation civique, l’éducation à la maison », a indiqué l’écrivain.

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Il faut souligner que ce deuxième ouvrage tout comme le premier a été édité par la maison Awoudy.

Romuald A.