Le président de la FTM, Ariel Dassanou, a souligné qu’aucune demande de changement de musique n’a été imposée à Conii, mais plutôt un appel à une approche plus responsable de son style.
C’était au lors d’une conférence de presse tenue jeudi 11 janvier 2024 à Lomé que les responsables de la Fédération togolaise de musique (FTM) ont clarifié la récente reconversion artistique de Conii Gangster, artiste au style controversé.
La polémique entourant la signature de Conii Gangster de la charte de bonne conduite au ministère de la Culture a suscité la nécessité de clarifications. Ariel Dassanou a expliqué que l’objectif était de sensibiliser l’artiste à la complexité de son genre musical, tout en respectant les normes éthiques et légales, en particulier lors de performances en public, notamment devant un public jeune.
« C’est un style qu’on ne fait pas comme les autres. On ne chante pas des chansons obscènes en public, surtout sur des scènes regroupant des enfants. C’est un peu comme les films X, la loi protège les enfants contre ces films, il est interdit de les diffuser en public. Conii est libre de faire son style, mais il s’est engagé à ne plus le faire comme avant. Sinon, personne ne demande à Conii de changer son style », a expliqué M. Ariel Dassanou.
Conii Gangster, présent lors de la conférence de presse, a exprimé sa gratitude envers Ariel Dassanou et toute son équipe pour avoir résolu les plaintes déposées par des associations féminines. Il a assuré qu’il revisitera son approche artistique, tout en soulignant sa loyauté envers son style musical.
« Ce n’est pas que Conii change son style. Ce n’est pas évident. Je ne peux jamais changer de style, c’est ce que je sais faire. Seulement, nous nous sommes engagés à savoir faire ce style pour ne pas porter atteinte à qui que ce soit, surtout aux enfants. Nous allons veiller à tout cela. Merci à la FTM et merci au ministère de la culture », a déclaré Conii.
Le président Ariel Dassanou a, au nom de la FTM profité de l’occasion pour adresser un appel solennel à tous les artistes compositeurs de chansons à caractère obscène, les encourageant à revoir leur approche en codant leurs productions. Cette démarche reflète un souci collectif pour un environnement artistique respectueux des normes sociales et culturelles.
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La collaboration entre Conii Gangster et Tam Akim Toutou témoigne de l’engagement de la FTM à soutenir les artistes dans leur quête de responsabilité artistique. La musique, en tant que puissant vecteur culturel, peut ainsi évoluer de manière positive, respectant à la fois la créativité des artistes et les valeurs de la société.