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L’incendie de la nuit du mardi 29 avril 2025 au Centre Togolais des Expositions et Foires Togo 2000, qui accueille la 4e édition du Marché International de l’Artisanat au Togo (MIATO), n’a pas laissé indifférent le gouvernement togolais.
Quelques heures après le sinistre, une délégation gouvernementale, avec à sa tête la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor-Sambiani, s’est rendue sur les lieux pour constater les dégâts. Heureusement, il n’y a pas de pertes de vies humaines selon le bilan, mais les produits des artisans sont partis en fumée, ces artisans parmi lesquels on note ceux du pays invité d’honneur, le Burkina Faso.
Au lendemain de l’incendie, le comité d’organisation lors d’un point de presse mercredi 30 avril à fait savoir qu’une réunion d’urgence a été convoquée sous la présidence de la ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation, où chaque acteur a pu partager son constat sur l’évaluation de la situation. À cette réunion, plusieurs mesures ont été prises, entre autres la mise en place d’une cellule de prise en charge psychologique et sanitaire pour les victimes, ainsi qu’un comité de coordination pour évaluer avec précision les dégâts matériels.
Au-delà de ces mesures, le gouvernement a assuré son soutien aux victimes afin de les remettre sur pied pour que leurs activités reprennent. Cette assurance a apaisé le cœur des sinistrés, notamment la délégation burkinabé, victime de cet incendie.
« Ce matin, madame la ministre chargée de l’artisanat avec son équipe, nous a rassurés que des instructions ont été données au plus haut niveau pour que des dispositions soient prises pour réparer le préjudice subi par nos artisans. Donc, ce sont véritablement des mots très rassurants qui ont donné un certain réconfort à l’ensemble de la délégation burkinabé », a laissé entendre la directrice générale de l’artisanat du Burkina Faso, Zongo Sanon Lydie.
Elle a saisi l’occasion pour remercier, au nom de la délégation burkinabé, l’ensemble des autorités togolaises, qui se sont mobilisées à leurs côtés depuis l’avènement de l’incendie. Il faut souligner que la délégation burkinabé est composée de 86 artisans et 33 représentants de l’administration publique.
Notons que les mesures prises par le gouvernement ne concernent pas que les artisans burkinabé, mais aussi tous les artisans victimes de l’incendie, y compris les Nigériens, les Gabonais, les Togolais, notamment ceux de la région des Plateaux.
La Rédaction