Les Jeux Olympiques d’été se tiendront du 26 juillet au 11 août à Paris. Vendredi, la Fédération Russe de Judo a annoncé, qu’elle n’enverra pas d’athlètes à Paris.
Les boycotts pour les JO de Paris 2024 deviennent de plus en plus inquiétants que ce soit du côté des visiteurs ou des athlètes. Dans un communiqué de presse publié vendredi 28 juin, la Fédération Russe de Judo a annoncé qu’aucun de ses athlètes n’ira à Paris. Ceci en réaction au choix du Comité International Olympique (CIO) de n’autoriser que quatre d’entre eux à participer à la compétition sous bannière neutre.
4 judokas autorisés sur 17
En effet, le CIO avait déclaré vendredi dans une nouvelle liste élargie que quatre judokas russes seraient autorisés à concourir. Or ils sont au total 17 à avoir décroché leur qualification olympique. Face à cette situation, la fédération russe a pris une décision ferme.
Des conditions humiliantes
« L’équipe nationale russe de judo n’acceptera pas de conditions humiliantes et ne participera pas aux Jeux de Paris avec la composition proposée par les responsables du Comité International Olympique », a indiqué la fédération russe.
50 athlètes russes et biélorusses éligibles
Par ailleurs, le CIO a autorisé 50 athlètes de la Russie et de la Biélorussie à concourir aux JO de Paris sous bannière neutre. Vingt athlètes ont donné leur accord. Huit ont officiellement décliné, selon la liste actualisée du CIO.
Retour progressif des athlètes russes sous condition
Pour rappel, le CIO, qui avait d’abord banni les athlètes russes et biélorusses après l’invasion par l’armée russe de l’Ukraine en février 2022, organise leur retour progressif, sous bannière neutre et sous certaines conditions. Même la figure de proue du judo russe, Inal Tasoev, n’a ainsi pas été retenu. Une décision jugée “antisportive” par ces deux nations.
Justin SOSSOU