Lutte contre les VBG au Togo : l’association « Ekina » met les journalistes en première ligne

L’association féministe « Ekina » est déterminée à mettre fin aux violences basées sur le genre (VBG) et à faire taire les stéréotypes de genre qui constituent des obstacles majeurs à l’égalité des sexes et au développement.

Lundi 30 septembre 2024, à Lomé, elle a organisé un atelier de formation et de sensibilisation à l’endroit des journalistes sur les violences basées sur le genre et les stéréotypes. Une cinquantaine de journalistes a participé à cet atelier, qui vise à les former et à les sensibiliser sur l’importance de leur rôle dans la lutte contre ces violences, afin qu’ils puissent traiter ces sujets de manière responsable et éthique.

Lutte contre les VBG au Togo : l’association « Ekina » met les journalistes en première ligne
Photo de famille

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé : « Implication des médias dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) et les stéréotypes au Togo », financé par le FONDS PANANETUGRI.

Pour l’association féministe « Ekina », les médias jouent un rôle primordial dans l’éducation et la sensibilisation de l’opinion, et peuvent soit perpétuer les stéréotypes de genre, soit contribuer à leur déconstruction.

« Ils sont par ailleurs un maillon essentiel à ne pas négliger si l’on veut mettre fin aux violences basées sur le genre », a souligné Hélène Doubidji, coordonnatrice du projet et présidente de l’association féministe « Ekina ».

Au cours de l’atelier, les participants ont été formés et sensibilisés sur plusieurs modules, notamment : la compréhension des VBG, le rôle des médias dans la lutte contre les VBG, l’introduction au journalisme sensible au genre, la couverture médiatique des VBG et la stratégie pour un journalisme sensible au genre.

Lutte contre les VBG au Togo : l’association « Ekina » met les journalistes en première ligne
Table d’honneur de la clôture de l’atelier

« Pour nous, ces communications sont vraiment pertinentes pour aider les journalistes à traiter ces questions et à relayer l’information. Ce sont des experts qui traitent ces questions depuis des années que nous avons fait appel pour donner ces communications », a martelé Hélène Doubidji, coordonnatrice du projet et présidente de l’association féministe « Ekina ».

Rappelons que l’association féministe Ekina a été créée le 30 juillet 2021. Elle promeut une juste représentation et représentativité des femmes dans les médias et œuvre à l’égalité de genre dans la société. Elle a pour objectif de défendre un travail journalistique respectueux de la déontologie et de l’intérêt général, en favorisant une meilleure représentation des femmes dans le traitement des contenus ; d’œuvrer à l’égalité professionnelle dans les rédactions ; de lutter contre les discriminations, les agressions, le harcèlement et les stéréotypes de genre au sein des médias ; et d’accompagner, former et sensibiliser les élèves et étudiants en journalisme ainsi que les médias sur les questions d’égalité hommes-femmes. L’association porte et soutient la production du premier webmagazine féministe au Togo, « EkinaMag », qui constitue sa vitrine.

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Romuald

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