Non à la violence : Togbui Lanklivi 1er et ses pairs toujours debout à Adakpamé

La paix et la non-violence restent toujours le mot d’ordre pour Togbui Adjikou Lanklivi 1er et ses pairs, chefs traditionnels du grand Adakpamé. Ils l’ont réaffirmé samedi 5 juillet dernier lors d’une rencontre avec les jeunes au palais royal de Togbui Lanklivi.

Il s’agit de : Togbui KENON AKAKPO Agbonoudzezo, chef Bé AKODESSEWA, Togbui MAGLO, AFATSAO Kokou, chef Adakpamé Adzrometi, Togbui KAGNY Agbokpe, chef Adakpamé Kangnikope, Togbui YETE SOKPATA KODJO, chef Bé Adakpamé DANGBUIPE, Togbui ANENE ZORO Assouvi, chef Bé Akodessewa Kpota, Togbui AGBOGBODO AYITI Koffivi, chef Bé Kpota Adidome, NOUDJO Koffi, chef de la zone portuaire, Togbui ELO, Fiognekou Kokou, chef Bé Kpota Denouvime (Sossoukope), Togbui KOUDEKA KODJO, chef du quartier Bé ATCHANTIME.

Au cours de cet échange avec les jeunes venus des différents quartiers du grand Adakpamé, les autorités morales ont réitéré leur engagement à défendre la paix, la non-violence et la cohésion sociale au sein de leur communauté avec leur accompagnement. En d’autres termes, les chefs traditionnels ont exhorté les jeunes à travailler en synergie pour sauvegarder les acquis tout en se projetant vers un développement plus radieux.

« Aujourd’hui, le mot d’ordre reste toujours d’actualité, nous ne voulons plus de violence dans notre pays ainsi que sur notre territoire. Il y a plusieurs créneaux pour revendiquer ses droits. Il faut dialoguer, s’asseoir et parler du développement du pays ; ce n’est pas dans la rue, avec la violence, qu’on va développer ce pays. Lors des dernières manifestations, nous avons constaté qu’il y a certains jeunes qui sont venus d’ailleurs pour semer le désordre chez nous à Adakpamé. Les jeunes sont manipulés, et je profite pour lancer un appel à eux afin qu’ils fassent preuve de clairvoyance, évitent les manipulations ; ils sont l’avenir du pays et, s’ils vivent dans la violence, que deviendra notre pays ? » a laissé entendre Togbui Adjikou Lanklivi 1er, chef du quartier d’Adakpamé Kpota-Colas.

Cette rencontre a également permis de réfléchir avec les jeunes sur les opportunités d’emploi. Visiblement, le message est passé, comme en témoignent les interventions des jeunes. Ces derniers restent désormais mobilisés pour ne laisser personne, où qu’elle soit, semer de la violence dans leur communauté. En termes d’opportunités d’emploi, ils ont pris acte des propos des autorités morales et entendent saisir ces opportunités avec l’accompagnement des chefs traditionnels.

La Rédaction

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