Pas de sit-in vendredi 9 août 2024 devant la Cour constitutionnelle pour exprimer le désaccord avec le récent changement constitutionnel promulgué le 6 mai 2024. C’est ce qui ressort de la note du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, Hodabalo Awaté.
En effet, le front « Touche Pas à ma Constitution » a annoncé un sit-in vendredi manifestation du vendredi 9 août prochain annoncée devant la Cour constitutionnelle pour exprimer le désaccord avec le récent changement constitutionnel promulgué le 6 mai 2024. Le ministre Hodabalo Awaté s’est exprimé à travers une note de réponse adressée à aux organisateurs.
Pour le ministre, « bien que la liberté de manifestation pacifique soit un droit constitutionnel, son exercice doit se conformer aux règlements en vigueur ». Il a souligné que la tenue du sit-in à l’emplacement prévu contreviendrait aux stipulations de l’article 9-2 de la loi en vigueur.
« Cet article précise que certaines zones, y compris les routes nationales, les zones d’activités économiques importantes et les environs des institutions publiques, sont soumises à des restrictions en matière de manifestations pour des raisons de sécurité et de gestion stratégique », a justifié Hodabalo Awaté.
Il a aussi mentionné que la Cour constitutionnelle, étant l’une de ces zones protégées, se retrouve en dehors des espaces où les manifestations peuvent légalement se tenir. Cette décision a été motivée par la nécessité de préserver l’ordre public et de garantir la sécurité, tant pour les citoyens que pour les institutions.
Le Front « Touche Pas à ma Constitution » se trouve donc contraint de reconsidérer ses options pour faire entendre sa voix, alors que le débat sur la révision constitutionnelle se poursuit dans le pays. Les organisateurs doivent désormais explorer d’autres moyens pour exprimer leurs préoccupations dans le respect des restrictions légales en vigueur.