La 8e édition du concours d’éloquence à l’École Supérieure d’Audit et de Management (ESAM) entre désormais dans l’histoire avec le sacre de Mlle BETEMA Céline.
Démarrée avec une centaine d’étudiants à travers les tours préliminaires, le concours d’éloquence organisé par la direction de l’ESAM a connu sa phase finale mercredi dans la salle panoramique de ladite école.
Ils étaient dix (10) candidats finalistes, dont huit (8) filles et deux (2) garçons, à démontrer leur éloquence devant un jury de qualité sur des thèmes qui constituent des valeurs et principes de l’ESAM, notamment l’équité, la persévérance, l’éthique, le travail, la transparence, l’empathie, la spiritualité, l’intégrité, la gouvernance et la connaissance de soi.
Tour à tour, chacun a essayé de convaincre le jury et le public présent avec sa thématique. Finalement, Mlle BETEMA Céline, à travers son thème « gouvernance », a été sacrée lauréate de cette 8e édition.
« Ça a été difficile d’aborder ce thème, je n’avais aucune idée. Au début, j’ai évoqué la gouvernance dans la politique, mais après je me suis dit bon, gouvernance, tout le monde pense à la politique, alors pourquoi ne pas innover et en parler sous une autre forme. Pour moi, la gouvernance ne se limite pas seulement à gouverner les autres, c’est aussi savoir se gouverner soi-même. On ne peut pas prétendre gouverner les autres si les autres prennent les décisions à notre place », a laissé entendre Mlle BETEMA Céline.
Mlle ESSIOMLE Afi Grâce, qui a développé le thème « persévérance », a occupé la deuxième place, suivie de Mlle PANDAM Marie Thérèse qui a présenté sur « la transparence ».
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Pourquoi un concours d’éloquence à ESAM ?
Initié depuis 2017 par le directeur général, M. Roger MIFETOU, ce concours est organisé à l’intention des élèves de l’ESAM dans le but de les former à devenir des cadres, mais aussi des hommes intègres et de valeurs. Il s’agit pour la direction de l’ESAM de faire de ses élèves des leaders de demain, tout en leur offrant toutes les chances possibles pour s’imposer dans la vie active.
« Au lieu de faire une formation simplement pour une tête bien pleine, nous avons plutôt décidé de faire des têtes bien faites. Il faut qu’ils arrivent à être des cadres de demain capables d’apporter des solutions. Cette compétition permet à nos élèves d’avoir l’art oratoire, de s’épanouir et aussi d’être des citoyens utiles à la nation », a martelé Roger MIFETOU, directeur général de l’ESAM.