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Après la défaite à Nouadhibou, les Éperviers du Togo ont remporté une victoire sans éclat (1-0) contre le Soudan au stade de Kegué, le 9 septembre dernier, lors de la 8e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Classé 4e du groupe B avec 4 points avant la trêve internationale de septembre, le Togo est désormais éliminé de la course à la qualification pour la prochaine Coupe du Monde. Les hommes du sélectionneur national Nibombe Daré n’ont pas réussi à rééditer l’exploit d’il y a 20 ans. En déplacement à Nouadhibou, le vendredi 5 septembre, les Éperviers ont compromis leur dernière chance de qualification en s’inclinant (0-2) face à la Mauritanie.
Victoire pour du beurre face au Soudan
Comme souvent depuis leur participation à la CAN 2017, les Éperviers ont une fâcheuse tendance à remporter des matchs sans enjeu. Contre le Soudan à domicile, Nibombe Daré et ses hommes n’ont pas dérogé à cette règle. Grâce à l’unique but de Sadik Fofana, le Togo a dominé le Soudan (1-0). Cette victoire, qualifiée de « trompe-l’œil » d’après un sondage mené par notre Rédaction, permet quand même aux Éperviers de conserver leur position dans le groupe B avec 7 points, mais ils disent adieu à toute possibilité de qualification pour la Coupe du Monde 2026 prévue sur le continent américain.
20 ans après, le bilan reste catastrophique
Depuis sa première participation historique à une phase finale de Coupe du Monde, le football togolais fait face à de nombreuses difficultés. Entre l’absence d’une véritable politique sportive et le manque de volonté des différents acteurs, le football togolais est aujourd’hui à l’agonie. Malgré une participation encourageante à la CAN 2013 en Afrique du Sud et à celle de 2017 au Gabon, le football togolais n’a pas réussi à se repositionner et se retrouve loin derrière ses voisins de la sous-région. Les multiples passages d’entraîneurs expérimentés n’ont rien changé. Si rien n’est fait d’ici là, la situation risque de s’envenimer.
Approches de solutions
Loin de jeter du discrédit sur le travail accompli jusqu’à présent, il est essentiel aujourd’hui de poser de nouveaux jalons et de se concentrer sur le développement du football à la base. Il est impératif d’assurer une continuité dans la formation des jeunes joueurs et de s’appuyer sur des éducateurs qualifiés. Il convient également de repenser la politique sportive, d’investir dans des infrastructures adéquates et d’appeler à l’unité nationale. Ce n’est qu’en adoptant cette approche globale que le football togolais pourra renaître de ses cendres et retrouver progressivement l’élan qui était le sien par le passé.
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Justin SOSSOU